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Chercheur et ancien directeur du Centre d’études sociologiques et politiques Raymond-Aron (CESPRA, CNRS-EHESS), Vincent Duclert, président de la commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi, a remis, vendredi 26 mars, au président Emmanuel Macron, le rapport final intitulé La France, le Rwanda et le génocide des Tutsi (1990-1994). Enseignant à Sciences Po, ce spécialiste de la IIIe République, de Jaurès et du concept de génocide avait présidé une mission d’études sur les génocides et crimes contre l’humanité sous l’ancien président François Hollande. Auteur de plusieurs ouvrages, dont Les Génocides (CNRS Editions, 2019), Vincent Duclert présente les grandes lignes du rapport, notamment les « dérives institutionnelles » au sommet de l’Etat.
Dans votre rapport, vous concluez sur de « lourdes et accablantes responsabilités de la France dans la crise rwandaise » tout en « écartant la thèse d’une complicité dans le génocide des Tutsi ». Pourquoi écarter cette thèse ?
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